ART ET SPOLIATION
Les différends sur le marché de l’art, qu’ils interviennent entre les galeries d'art et leurs artistes, entre vendeurs et acheteurs ou qu’ils portent sur une œuvre spoliée ont en commun de nécessiter une résolution rapide et confidentielle.
Seule la médiation permet de prendre en compte ces deux impératifs.
Dans le cas d'une œuvre spoliée, il est fréquent que le différend concerne deux familles qui ne se connaissent pas et qui, toutes deux, ont des droits légitimes sur cette œuvre.
L'un est l'héritier de l'artiste ou de l'ancien propriétaire spolié, l'autre l'héritier d'un collectionneur qui peut avoir, acheté cette œuvre, de façon légitime, à une galerie après la seconde guerre mondiale.
Ces deux personnes n'ont aucun intérêt à porter leur différend, lequel n'est pas encore né à ce moment, devant un tribunal où ils risquent de perdre l’un ses droits et l’autre l'œuvre qui doit être vendue rapidement auprès d’un acheteur qui refusera de prendre un risque.
Le galeriste et l'artiste ne peuvent pas non plus se permettre de porter leur différend sur la place publique, l'un afin de préserver sa réputation, l'autre, son aura et sa cote.
Dans tous les cas un accord rapide, et discret, est l'intérêt de tous.